Version française / Les centres de recherche
CDPC
Le Centre de droit pénal et de criminologie (CDPC) a été créé en 1992 par Mme le Professeur Pierrette Poncela. Il comprend douze enseignants-chercheurs, une douzaine de chercheurs associés et une trentaine de doctorants et post docs. Il est actuellement dirigé par Julie Alix et Juliette Tricot
Depuis 2005, le CDPC est l’unité de rattachement du Master 2 recherche de Droit pénal et procédure pénale de l’université Université Paris Nanterre. Il est également lié au Diplôme universitaire Organisations et juridictions pénales internationales qui a ouvert en 2013 dans la même université.
Le Centre de droit pénal et de criminologie déploie ses activités sur quatre axes de recherche :
- Droit pénal européen et international
- Sociologie des institutions pénales et procédures
- Droit pénal de la probité et conformité
- Théories et pensées pénales
Le CDPC développe des recherches sur des sujets généralement peu traités, comme par exemple l’étude des « droits pénaux spéciaux » émergents : le droit pénal de l’environnement, le droit pénal du travail, le droit pénal de la bioéthique, le droit pénal de la culture, le droit pénal comptable ou le droit pénal de l’animal. Ces objets nouveaux de la norme pénale obligent en effet à s’interroger sur les fondements de celle-ci, et mettent à l’épreuve ses techniques traditionnelles. Par bien des aspects, ces champs peu explorés de la répression pénale constituent des « laboratoires » pour le droit pénal de demain.
Dans le cadre d’un réseau de recherche regroupant plusieurs laboratoires (universités de Paris 1, de Poitiers, de Montpellier, de Limoges), le CDPC édite ainsi une revue de référence « Les Archives de Politique Criminelle » (éd. Pédone) et organise, tous les deux ans, un séminaire inter-doctoral au Château de Goutelas qui réunit, pendant quatre jours, une trentaine de doctorants et une quinzaine d’enseignants-chercheurs. Le Centre de recherche est également membre du réseau international « GDRI CNRS/Institut du droit de l’art de Genève » dont font partie plusieurs membres d’universités étrangères.
Par le contenu de sa recherche, mais aussi par sa composition (juges, membres de l’administration pénitentiaire, conseiller d’insertion et de probation, officier de gendarmerie), le CDPC se veut proche des professions pénales. Le CDPC entretient aujourd’hui des liens étroits avec des institutions pénales locales (Maison d’arrêt et Tribunal de Grande Instance de Nanterre) et nationales (offices centraux de Police judiciaire, Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme (CNCDH) et Agence européenne des droits fondamentaux).
Mis à jour le 15 décembre 2023